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ni vert ni rouge..
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10 avril 2006

Lao Surlamon Tagn

Lorsqu'un grand sage prononça ces paroles, il ne se doutait pas de la répercution qu'elles allaient avoir sur son jeune disciple. "Ce n'est pas en descendant que tu atteindras le sommet". Il en resta quoi. C'est ici que commence véritablement notre récit. Car la quoititude dura 15 années. La réflexion fût permanente durant tout ce temps.

Sa femme le quitta, ainsi que son meilleur ami. Le même jour, dans la même charrette (on est dans un temps reculé, de nos jours les grands sages n'ont plus de pensées si profondes.) Plus tard, il fera le rapprochement de ce hasard qui en fait n'était pas tout à fait hasardeux. Il héritat tout de même de la garde de son fils. De même que pour la coïncidence du départ simultané relevé plus haut, il réalisera que jamais il n'avait mis la petite graine dans sa femme, alors qu'éventuellement ce n'était peut-être pas complètement son fils et que son meilleur ami, quand même, venait souvent chercher sa femme pour aller faire des courses. Mais tout ceci n'a totalement aucun intéret dans la présente histoire. Si ce n'est illustrer dans quel état de méditation notre jeune disciple se trouvait.

Il décida de retourner voir son ancien maître, qui vivait exclu du monde dans l'immencité de la forêt presque vièrge, suite à une sombre affaire fortement médiatisée, du moins pour ces temps, mais depuis longtemps oubliée. Ce voyage lui rappela son adolescence, quand il a dut parcourir ce même chemin affin de rencontrer celui dont la sagesse acquise par l'isolement, allait sans doutes le sauver des ces troubles de gamins de talus. Je passerais encore sur le fait qu'il se soit trompé de chemin à plusieurs reprises, qu'il dut lutter à mains nues contre de terribles animaux sauvages, dont des perruches et un pingouin égaré rendu quelque peu agressif par le manque de poisson.

Quand il arriva enfin au temple de son maître, il n'y trouva qu'un squelette en tongues, avec une robe quelque peu élimée. Il fût bien désapointé quand il réalisa que c'est pas dans cet état de laisser aller que son maître allait pouvoir l'aider. Il décida de devenir sage à la place du sage, un peu parce qu'il n'avait pas envie de refaire le chemin inverse, c'est un peu longuet. Et aussi parce qu'un peu de ménage au temple serait le bienvenu. Le reste du temps il se mit à méditer et réalisa que son pays est bien plat, qu'il ne trouverait aucune décente, et encore moins de sommets.

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Commentaires
L
il y a des langues étrangères plus accessibles que d'autres...<br /> des philosophies aussi.
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